16/08/2014 20:22
La 5e édition accueille, à partir de samedi, des stars mais aussi des artistes régionaux et de jeunes talents. Rencontre avec le directeur artistique, Jean-Michel Proust.
- La chanteuse américaine Dee Dee Bridgewater sera à l’affiche sur la scène du Phare, lundi à 22 heures. © Photo Discover
Earth, Wind and Fire, Expérience Feat, Al McKay, Thomas Dutronc ou encore Dee Dee Bridgewater. Le festival Jazz au phare, qui débute demain soir dans la salle de La Maline, à La Couarde, accueille de nombreuses stars de la discipline. Et, depuis la première édition en 2010, les programmations ne cessent d'impressionner.
Le carnet d'adresses de Jean-Michel Proust y est sans doute pour quelque chose. Saxophoniste, chef d'orchestre, compositeur, passé par la radio et la télévision, le directeur artistique de Jazz au phare connaît parfaitement le milieu. Cette année, plus de 130 artistes seront présents sur les scènes du festival, à Saint-Clément-des-Baleines.
Locaux et jeunes talents
Et, selon Jean-Michel Proust, la présence des stars a un but précis. « Nous souhaitons que le festival soit un lieu d'échange et de partage autour du jazz. Les gens viennent ici pour voir les grands noms, et repartent en ayant découvert plein de choses : d'autres groupes, d'autres musiques, d'autres styles, d'autres valeurs. C'est ça qui est important », explique-t-il.
Car, à côté des grands noms, de nombreux groupes, moins cotés mais tout aussi talentueux, seront présents. Comme les Marseillais de Massaliazz, qui s'assureront d'enchanter la grande scène du Phare, dimanche à 20 h 30, en première partie d'Earth, Wind and Fire. Ou des groupes régionaux tels Thierry Bouyer et le New Rochelle Jazz Band, qui parcourront notamment les marchés de l'île, pour des concerts en plein air à partir de dimanche.
« Nous aurons aussi une scène de révélation de jeunes talents. En collaboration avec la Sacem (Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique) de Poitou-Charentes, et les studios Cristal Records de La Rochelle, nous avons sélectionné quelques-uns des meilleurs groupes régionaux. Peu importe qu'ils fassent du funk, du jazz moderne ou autre, nous avons misé sur leurs qualités », raconte le directeur artistique du festival rétais.
Diversité musicale
C'est donc le jazz dans son ensemble qui sera représenté à partir de samedi soir et jusqu'à mercredi prochain, sur les sept scènes du festival. Du style New Orleans des origines à l'électro actuelle en passant par le swing ou encore le jazz manouche, aucun style de la « note bleue » ne sera oublié. « Le jazz n'est plus seulement une musique, c'est aussi une attitude. Une posture par rapport au groupe. L'électro permet de faire des bœufs, comme dans le jazz classique. Nous sommes toujours dans l'esprit de rencontre, d'échanges et de partage », analyse Jean-Michel Proust. L'électro sera notamment mise à l'honneur lors des nuits du Top on the Green. Les DJ de Wrecka Spinnazz Club se produiront en alternance avec le Parisien Paul Adikt.
Programmation et billetterie sur www.jazzauphare.com, ou au 06 38 34 56 26. Tarifs : de 10 à 40 euros ; pass trois jours, 85 euros, pass quatre jours, 110 euros.
